
Le tueur d’enfant Samir Kuntar, héros de la “résistance” islamique et palestinienne
Donc, deux Israéliens ont été inculpés pour l’attentat meurtrier du 31 juillet 2015 contre la famille palestinienne Dawabsha à Douma, en Cisjordanie. Ils auront droit à un procès juste et équitable.
Révulsés, les Israéliens de toutes tendances politiques confondues, sans louvoiement, sans faux-fuyant, sans dérobade, ont condamné un ignoble attentat terroriste motivé par une idéologie nauséabonde contraire aux idéaux démocratiques du sionisme.
Et tandis que la société israélienne se livrait (et continue de se livrer) à un exercice de profonde introspection sur la dérive radicale d’un segment marginal mais destructeur de sa jeunesse, les autorités étendaient aux extrémistes juifs les mêmes mesures policières et judiciaires employées pour contrer les extrémistes palestiniens.
Parallèlement, les auteurs palestiniens d’attaques au couteau et à la voiture-bélier contre les civils israéliens sont célébrés comme des “martyrs” par les dirigeants palestiniens. Les auteurs des pires tueries de civils israéliens sont érigés en figures exemplaires. Rues, écoles, équipes et terrains de football sont baptisés de leurs noms. Il y a deux semaines, le Libanais Samir Kuntar, éliminé en Syrie, recevait les plus hauts honneurs du Hezbollah et du Fatah de Mahmoud Abbas. Le haut fait d’arme du “martyr héroïque” dont le Hezbollah promet de venger la mort? Avoir fracassé contre un rocher la tête d’une enfant israélienne de 4 ans.
Ce fossé moral entre Israël et ses voisins, dont les médias occidentaux détournent pudiquement les yeux, incarne le plus grand obstacle à la résolution du conflit israélo-arabe. Les sociétés qui célèbrent l’assassinat de civils comme des actes héroïques ne souhaitent pas la paix, mais l’anéantissement de leur ennemi.
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David, tu tapes dans le mille. Les médias de merde polluent les informations avec leur antisémitisme.