“Est-il permis de critiquer Israël?”, demandait il y a quelques années le politicien français Pascal Boniface dans un essai qui enfonçait davantage de portes ouvertes qu’il ne levait de tabous.
Car on le sait, il n’y a ni une action, ni une parole en provenance d’Israël qui ne soit pas scrutée par l’ONU et ses diverses agences, les chancelleries du monde, la presse internationale et les ONG humanitaires, lesquelles se bousculent pour “critiquer” à qui mieux mieux Israël.
En revanche, quand l’Autorité palestinienne, financée par les chancelleries occidentales pour assurer la bonne gouvernance des zones palestiniennes, détient le jeune blogueur palestinien athée Waleed Hasayin pour insulte à la religion et pourrait même lui infliger la peine capitale, on ne se bouscule soudain plus dans l’agora humanitaire internationale.
En fait, seule Human Rights Watch a protesté contre la détention arbitraire de M. Hasayin, et encore, un mois après son arrestation.
Certes, il est permis de critiquer Israël. Mais peut-on critiquer la Palestine?
Categories: ONG
Souvenons nous du magnifique livre “Son of Hamas” (Tyndale house, 2010) écrit par Mosab Hasan Youssef, fils du fondateur du Hamas. Voici ce que le journaliste palestinien Sami El-Soudi en dit:
« Les récits de Mosab Youssef offrent une possibilité rare de comparaison entre les Israéliens et le gratin du Hamas ; une comparaison ne tournant pas à l’avantage des islamistes. Regard très dur sur ma société, émise par un transfuge, mais qui rejoint mes propres constatations sur bien des points, entre autre, l’extraordinaire sauvagerie, l’attrait de la violence et du sang, qui gangrène ma nation en profondeur, très au-delà du conflit avec les Juifs. »
Craignant pour sa vie, Mosab Hasan Youssef a dû émigrer aux USA. Il craint toujours pour sa vie.