Si vous entendez un bruit de bottes, rue Saint-Denis, rassurez-vous: ce ne sont pas les phalanges du Réseau Liberté-Québec fantasmées par la gaugauche qui envahissent le Plateau, mais plutôt l’écho de l’antisémitisme soviétique mieux connu sous le néologisme issu de la novlangue staliniste, l’antisionisme.
En effet, un obscur groupe de communistes qui se font passer pour des “Palestiniens et Juifs unis” a récemment entrepris de purger la rue Saint-Denis de tout produit israélien.
La première cible de cette brigade-pour-une-rue Saint-Denis-Israelrein est la boutique de chaussures Le Marcheur. Le 2 octobre dernier, elle a remis au propriétaire, M. Yves Archambault, une “mise en demeure” l’enjoignant de retirer de son inventaire dans un délai de 7 jours la gamme de souliers israéliens Beautifeel, à défaut de quoi elle lancerait une campagne de boycott contre son commerce.
A défaut d’un grief légal entre les parties susceptible d’être tranché devant un tribunal – ce dont est dépourvue notre brigade rouge-brune Israelrein puisque la vente de produits israéliens est entièrement légale au Québec – sa “mise en demeure” n’est en fait qu’une vulgaire lettre de chantage et d’intimidation, digne des fascistes d’un autre âge.
M. Archambault, honnête commerçant qu’il est, a bien entendu ignoré les menaces de la brigade Israelrein. Et voilà qu’une dizaine d’hurluberlus sans doute nostalgiques du Grand guide des peuples viennent désormais piqueter l’entrée de sa boutique un samedi sur deux.
Un spectacle tragicomique
Ce ramassis de pauvres bougres avec leurs banderoles noires qui hurlent contre un “apartheid israélien” imaginaire dont les souliers Beautifeel seraient un instrument détonne avec les passants huppés de la chic artère commerciale qui entrent et sortent de la boutique dans un va-et-vient ininterrompu, jetant tout au mieux un regard vaguement amusé et plutôt distrait sur la brigade donquichottesque.
Ce qui est fort malheureux, car personne ne semble reconnaître parmi ces tristes sires le papa du député de Mercier, le camarade Aboudjafar Khadir, qui participe à cette campagne de harcèlement contre un honnête marchand de la rue Saint-Denis au coeur de la circonscription de son fils.
Si j’étais un commerçant de la rue Saint-Denis, je me solidariserais avec la boutique Le Marcheur car cette brigade rouge-brune Israelrein ne saurait tarder à me cibler aussi. Je demanderais aussi à mon député s’il cautionne cette campagne d’intimidation contre l’un des miens, car le parti d’Amir Khadir promeut lui aussi activement le boycott d’Israël et que les liens qui unissent papa Khadir à Québec Solidaire sont plus que filiaux; selon les États financiers du parti pour l’année 2008, Aboudjafar Khadir a prêté 50 000 dollars à la formation politique de fiston.
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Bruit de bottes rue Saint-Denis…
Pour moi, citoyen français, la rue Saint-Denis évoque ce qui fut un quartier chaud de Paris, notre capitale…Les bottes qui faisaient du bruit dans cette rue étaient portées par des dames dites de petite vertu faisant commerce de leurs charmes.
Un commerce vieux comme le monde et qui à ma connaissance ne fit que rarement ou jamais l’objet du moindre boycott…
En France, une campagne de boycott orchestrée contre un commerce légal est interdite par la loi…Qu’en est-il au Québec ?
Au Quebec c’est légal
L’holocauste a commencé comme ça. Ça ne prend que quelques personnes qui disséminent des mensonges et des rumeurs… pour semer la haine aux ignorants.